Le sucre : ses méfaits sur la santé et les solutions en naturopathie
- aemnaltardif
- 17 oct.
- 5 min de lecture
Le sucre est à la fois indispensable à notre métabolisme et pourtant responsable de nombreux troubles de santé lorsqu’il est consommé en excès. Si le glucose est le carburant principal de nos cellules – notamment celles du cerveau et du système nerveux – son abondance dans notre alimentation moderne engendre une série de déséquilibres métaboliques, cardiovasculaires et émotionnels. Dans une approche naturopathique, il est possible de mieux comprendre les mécanismes de ces déséquilibres et de mettre en place des solutions naturelles pour réguler notre consommation.
Durant nos consultations de naturopathie, nous prenons en compte également les causes émotionnelles qui vous poussent à surconsommer le sucre, ce qui permet d'éliminer les causes compensatoires. Cela vous permet de décrocher plus facilement et de moins être exposé aux méfaits du sucre rapide. Vous pouvez prendre RDV en nous appelant au 06 83 34 84 76, pour une prise en compte plus profonde de votre addiction au sucre.
Comprendre le sucre et ses effets sur l'organisme
Qu’est-ce que le sucre ?
En langage courant, le mot "sucre" désigne le plus souvent le saccharose (sucre de table) et le glucose, deux glucides simples rapidement absorbés par notre organisme au niveau intestinal. Le saccharose est composé de deux molécules : une de glucose et une de fructose. Ces sucres dits « rapides » provoquent, surtout lorsqu'ils sont consommés en dehors des repas, une élévation brutale de la glycémie (taux de sucre dans le sang).
Face à cette hausse soudaine, le pancréas réagit en libérant une grande quantité d’insuline, une hormone chargée de faire baisser ce taux de sucre. Cette réponse excessive peut entraîner une chute rapide de la glycémie, causant une hypoglycémie réactionnelle, qui se manifeste par des fringales, de la fatigue, de l'irritabilité, voire une sensation de malaise.
Ce cycle en montagnes russes crée peu à peu une dépendance au sucre, qui devient autant physiologique qu’émotionnelle. Et à long terme, il favorise l’apparition de pathologies comme le diabète de type 2, l’obésité, l’hypertension, l’excès de cholestérol ou de triglycérides, et même certains troubles neurodégénératifs.
Glucides lents vs glucides rapides
Contrairement aux sucres rapides, les glucides complexes (comme l’amidon présent dans les céréales ou les légumineuses) sont digérés lentement et libèrent progressivement le glucose dans le sang. Cela permet un apport énergétique plus stable et évite les pics glycémiques. On parle alors d’index glycémique bas ou modéré.
Cependant, même les sucres lents doivent être consommés avec discernement. En effet, si l'apport énergétique dépasse les besoins du corps, l'excédent est stocké, principalement sous forme de graisses dans les adipocytes (cellules graisseuses), ou converti en cholestérol.
Ce déséquilibre peut aussi provoquer un excès d’acidité métabolique par production de substances comme l’acide pyruvique, contribuant à des douleurs articulaires, une inflammation chronique, et une plus grande sensibilité aux infections (mycoses, bactéries, etc...).
Peut-on vivre sans sucre ?
En moyenne, un adulte consomme aujourd’hui plus de 30 kilos de sucre par an, contre quelques kilos seulement il y a un siècle. Si l’on pourrait être tenté de bannir totalement le sucre de son alimentation, cela serait une erreur : le glucose reste indispensable au bon fonctionnement des cellules, en particulier celles du cerveau. Une privation excessive peut mener à des troubles graves, dont le coma hypoglycémique.
La solution est donc de réduire le sucre, et non de l’éliminer complètement. Plus précisément, il s’agit de supprimer ou fortement limiter les sucres rapides, et de privilégier les sources de glucides complexes, comme :
Les céréales complètes ou semi complètes : blé, avoine, orge, seigle, quinoa, riz, millet…
Les féculents : pomme de terre, patate douce, banane peu mûre, châtaigne (avec modération), légumineuses…
Comment réguler naturellement la glycémie ?
La naturopathie propose plusieurs plantes médicinales, oligoéléments et compléments naturels pour aider à équilibrer le taux de sucre dans le sang et prévenir les déséquilibres.
Plantes et compléments utiles
Extrait de bourgeon de myrtille et de mûrier : hypoglycémiants naturels, ils facilitent l’absorption du glucose par les cellules. Prendre 15 gouttes le matin à jeun dans un verre d’eau.
Zinc et chrome :
Le zinc intervient dans la synthèse de l’insuline.
Le chrome, lui, améliore la sensibilité à l’insuline et aide à réguler la glycémie, notamment chez les personnes en surpoids. À consommer sous forme liquide (1 bouchon le matin à jeun).
Champignons médicinaux :
Pleurote et shiitaké agissent comme régulateurs de la glycémie, du cholestérol et du poids. Une cuillère à café en poudre le matin à jeun.
Le trio de phytothérapie : mélange de myrtille, aubier de tilleul et eau florale de sarriette.
La sarriette améliore la combustion du glucose dans les muscles.
La myrtille et le tilleul agissent comme hypoglycémiants.
Gurmar (Gymnema sylvestris) : utilisée en médecine ayurvédique, cette plante supprime temporairement la perception du goût sucré sur la langue, aidant ainsi à réduire les envies compulsives de sucre.
L’aspect émotionnel de la consommation de sucre
Le sucre n’est pas seulement une réponse physiologique : il a aussi une dimension affective. Le goût sucré évoque la douceur maternelle, et son ingestion peut apaiser des tensions émotionnelles comme :
Le manque affectif
Le sentiment d’abandon
La tristesse, la solitude, ou les frustrations
Souvent, consommer du sucre devient un « cadeau de consolation » pour faire face à des émotions négatives.
Approches complémentaires : psychothérapie, sophrologie et fleurs de Bach
Sophrologie, hypnose, EMDR, ou encore coaching émotionnel peuvent aider à prendre du recul sur ces comportements alimentaires.
Les fleurs de Bach peuvent aussi accompagner cette démarche :
Étoile de Bethléem : pour l’hyper-émotivité
Châtaignier : en cas de sentiment d’abandon
Saule et pyrole à une fleur : contre la rancœur et l’amertume
Chicorée : chez les personnes souvent contrariées
Posologie : 3 gouttes pures sous la langue, le matin et le soir.
Adapter son alimentation pour limiter les pics glycémiques
Conseils pratiques
Évitez le grignotage, surtout sucré, entre les repas (y compris fruits secs ou barres dites "saines").
Lisez les étiquettes des produits industriels : le sucre est souvent caché dans des aliments inattendus (plats cuisinés, sauces, charcuteries, etc...).
Cuisinez maison : vous maîtriserez mieux la qualité des ingrédients.
Aliments à privilégier
Hypoglycémiants naturels : myrtille, poire, goyave, romarin, sarriette.
Aliments riches en inuline (prébiotique riche en fructose) : topinambour, salsifis, crosne, cœur d’artichaut.
Sucres lents bien tolérés : avoine, pommes de terre (modérément), céréales complètes.
Brûleurs de sucre : ananas, algues marines, thé vert, champignons.
À éviter ou à limiter
Sucres rapides (sucre blanc, bonbons, boissons sucrées, viennoiseries…)
Châtaigne et produits à fort indice glycémique, même naturels
En résumé
Le sucre, bien qu’indispensable à notre métabolisme, devient un ennemi silencieux lorsqu’il est consommé en excès, favorisant de nombreuses pathologies chroniques. Grâce à une approche naturopathique combinant rééquilibrage alimentaire, plantes médicinales, travail émotionnel et hygiène de vie, il est tout à fait possible de réguler sa glycémie, de diminuer sa dépendance au sucre, et de retrouver un meilleur équilibre physique et émotionnel.





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