🌱 Comment prévenir les récidives de mycose grâce à la naturopathie
- aemnaltardif
- 19 oct.
- 4 min de lecture
Les mycoses, ou infections fongiques, sont causées par des champignons microscopiques qui prolifèrent lorsque certaines conditions du terrain sont réunies : acidité, excès de sucre, déséquilibres intestinaux… Elles peuvent affecter la bouche, l'intestin grêle ou le côlon, la peau ou les parties génitales. Au niveau digestif, elles peuvent favoriser des ballonnements, des constipations ou des inflammations du tube digestif.
Si leur prise en charge médicale est indispensable lors d'une infection active, la naturopathie peut jouer un rôle déterminant dans la prévention des récidives.
Plutôt que de se contenter de traiter les symptômes, le naturopathe va chercher à assainir le terrain, c’est-à-dire à rééquilibrer l’organisme afin qu’il ne soit plus propice au développement de ces micro-organismes.
Si vous avez une tendance à faire des mycoses, nous vous conseillons de prendre RDV avec nous pour une consultation de naturopathie (téléphonez nous au 06 83 34 84 76).
🔍 Mycose : une alerte du terrain, pas un hasard
En naturopathie, les mycoses ne sont jamais perçues comme de simples « infections passagères ». Elles signalent toujours un déséquilibre profond, souvent chronique.
Deux grands types de terrain favorisent leur apparition :
1. Le terrain acide
Un terrain trop acide, souvent oxydé selon la bioélectronique de Louis Claude Vincent, affaiblit les défenses de l’organisme. Il favorise non seulement la prolifération bactérienne mais aussi les champignons pathogènes.
Ce terrain acide est généralement lié à :
une alimentation trop riche en aliments acidifiants : viandes, produits laitiers, café, chocolat, sucre raffiné…
une consommation excessive de fruits acides ou de yaourts sucrés,
un stress chronique ou un manque d’oxygénation (sédentarité),
un surmenage digestif, hépatique ou rénal.
2. Le terrain sucré (hyperglycémique)
Un excès de sucre dans l’alimentation favorise le développement des levures comme Candida albicans, un champignon naturellement présent dans la flore intestinale mais qui devient pathogène lorsqu’il prolifère. Ce terrain sucré engendre un excès d’acide pyruvique, source d’inflammations, de troubles articulaires, cutanés, digestifs, et bien sûr… de mycoses.
💡 Note importante : Une mycose fréquente ou persistante peut être un signal précoce de dérèglement métabolique, voire de terrain diabétique. Une consultation médicale s’impose dans tous les cas.
🥦 L’alimentation anti mycosique en naturopathie
Une des premières recommandations du naturopathe pour éviter la récidive des mycoses est d’adopter une alimentation qui assainit le terrain. Voici les grands principes à suivre :
✅ Ce qu’il faut privilégier :
Des aliments alcalinisants : légumes vapeur, crudités bien mâchées, jus de légumes, amandes, huiles de qualité première pression à froid…
Des céréales à gluten doux (comme le petit épeautre) ou sans gluten : quinoa, riz semi complet, sarrasin.
Des protéines végétales : légumineuses, oléagineux.
De l’eau faiblement minéralisée, notamment en dehors des repas.
Des aromates antiseptiques naturels : ail cru, oignon, thym, basilic, cumin, origan, moutarde, poivre noir…
❌ Ce qu’il faut éviter :
Le sucre sous toutes ses formes, en particulier les sucres rapides (bonbons, pâtisseries, sodas, jus de fruits industriels).
Les produits fermentés sucrés, comme les yaourts sucrés.
Le grignotage, qui entretient un pic de glycémie favorable aux mycoses.
Les associations alimentaires inadaptées : éviter de mélanger fruits crus, produits laitiers fermentés et céréales au même repas.
Les sodas, très riches en glucose et en acide carbonique, qui acidifient l’organisme.
Attention aux alimentas inflammatoires que sont le lait de vache, le blé et le seigle.
🍽️ Exemple d’un petit-déjeuner adapté :
Pain de petit épeautre au levain
Purée d’oléagineux (amande, noisette)
Tisane de plantes digestives
Fruits consommés en dehors du repas si possible
🌿 Compléments alimentaires et soins naturels en soutien
Bien entendu, les compléments alimentaires ne remplacent pas un traitement médical. Leur rôle est d’accompagner le retour à l’équilibre du terrain. Voici les plus courants utilisés en naturopathie pour prévenir les récidives de mycoses :
🌿 Plantes et extraits :
Nimba (feuilles de neem)
Un classique de l’Ayurvéda pour purifier la peau et les muqueuses. Excellent antifongique naturel, à utiliser en cure interne ou externe.
Bourgeons (gemmothérapie) :
Cèdre du Liban : pour les terrains secs, peau écailleuse, mycoses récidivantes sur peau sèche.
Noyer : pour les peaux grasses et terrains à sucre. Il régule la glycémie et purifie les émonctoires.
Orme : recommandé pour les peaux mixtes ou sujettes à l’eczéma humide.
Églantier (enfant) : stimulant immunitaire doux, utile chez les jeunes sujets.
💧 Soins locaux : ce qu’il faut faire (et ne pas faire)
⚠️ À éviter absolument :
L’argile sur une mycose active. Bien que purifiante, l’argile crée un milieu humide et occlusif propice à la prolifération fongique. Elle peut même aggraver l’infection ou favoriser une surinfection bactérienne.
✅ Les bons gestes :
Huiles essentielles antifongiques
Certaines huiles essentielles peuvent être utilisées localement, parfois même pures, sur de petites zones :
Tea tree (Melaleuca alternifolia) : antifongique de référence
Lavande fine (Lavandula angustifolia) : régénérante et antiseptique douce
Géranium rosat (Pelargonium graveolens) : antifongique, réparateur cutané
💡 Astuce : Mélangez les dans une base d’huile végétale adaptée comme :
Huile de neem (antifongique)
Huile d’avocat (nourrissante, réparatrice)
Beurre de karité (protecteur, apaisant)
Hydrolats
Lavande, tea tree ou thym à linalol : pour nettoyer et apaiser les zones sensibles au quotidien.
📌 En résumé : 10 réflexes pour éviter les récidives de mycose
Réduire drastiquement les sucres rapides.
Éviter les aliments et boissons acidifiants.
Manger à heures régulières, éviter le grignotage.
Favoriser les légumes et aliments alcalins.
Drainer les émonctoires (foie, intestins, peau) régulièrement.
Renforcer la flore intestinale si besoin (probiotiques, fibres douces).
Utiliser des plantes antifongiques ciblées.
Adapter les soins locaux selon votre type de peau.
Éviter les cosmétiques occlusifs ou irritants.
Rester à l’écoute de son corps : une mycose est un signal.
🧭 Pour aller plus loin, n’hésitez pas à consulter un naturopathe certifié afin d’adapter ces conseils à votre terrain personnel. Et surtout, ne négligez jamais un avis médical face à une mycose chronique, récidivante ou étendue.





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