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🧠 Iode et Thyroïde : Une alliance essentielle pour l’équilibre hormonal et la vitalité

  • aemnaltardif
  • 9 oct.
  • 5 min de lecture

Parmi les nombreux minéraux indispensables au bon fonctionnement de notre organisme, l’iode occupe une place centrale — et pourtant souvent sous-estimée. Ce micronutriment essentiel joue un rôle fondamental dans la santé de la thyroïde, une glande endocrine déterminante pour notre métabolisme, notre développement cérébral, notre niveau d’énergie, notre humeur, et bien plus encore.


Comprendre le lien entre l’iode et la thyroïde, c’est mettre en lumière un axe vital de notre santé hormonale, dont les déséquilibres peuvent avoir des répercussions à tout âge : de l’enfance à l’âge adulte, en passant par l’adolescence, la maternité ou la ménopause.


Et souvent, pour comprendre vos vrais besoins pour la thyroïde, il est nécessaire de prendre un RDV pour une consultation de naturopathie, que nous pouvons vous proposer en visioconférence en direct, ou si vous êtes sur la région de saint Etienne, en déplacement à domicile.


🧬 L’iode, matière première des hormones thyroïdiennes


La thyroïde est une petite glande en forme de papillon, située à la base du cou, au niveau du larynx. Bien que discrète en taille, elle influence une multitude de fonctions corporelles à travers la sécrétion de deux hormones principales :


  • T3 (triiodothyronine)

  • T4 (thyroxine)


Ces deux hormones sont synthétisées à partir de l’iode et d’un acide aminé : la tyrosine.


Sans iode, pas d’hormones thyroïdiennes. Et sans hormones thyroïdiennes, pas de croissance harmonieuse, pas de métabolisme équilibré, et une cascade de troubles métaboliques ou cognitifs.

⚠️ Que se passe-t-il en cas de carence en iode ?


Les carences iodées peuvent avoir des conséquences profondes et durables sur la santé, particulièrement à deux moments clés de la vie :


  • Chez l’enfant et l’adolescent, elle peut entraîner :


    • Retard de croissance

    • Déficit de développement cérébral

    • Troubles de la maturation sexuelle

    • Apparition d’un goitre (augmentation du volume de la thyroïde)

    • Dans les cas extrêmes, un tableau connu historiquement sous le nom de crétinisme endémique, comme dans certaines régions des Alpes, notamment en Suisse.


  • Chez l’adulte, la carence iodée peut provoquer une hypothyroïdie, avec des symptômes typiques :


    • Fatigue chronique, ralentissement intellectuel

    • Sensation de froid permanent

    • Prise de poids inexpliquée

    • Somnolence diurne

    • Dépression légère à modérée

    • Troubles de la concentration et de la mémoire


Ces effets sont dus à une production insuffisante d’hormones thyroïdiennes dans un contexte de manque d’iode.


🧪 Qui peut (et devrait) prendre de l’iode ?


✔️ Les profils concernés par une supplémentation en iode :


  • Adolescents en période de croissance, surtout s’ils présentent un retard staturo-pondéral

  • Personnes fatiguées, en surpoids ou sujettes à une baisse d’énergie inexpliquée

  • Femmes enceintes ou allaitantes, car les besoins en iode augmentent considérablement

  • Personnes âgées, chez qui le métabolisme tend à ralentir naturellement

  • Personnes vivant loin des côtes et ne consommant pas régulièrement de produits marins


👉 L’iode peut être pris sous forme de complément alimentaire, à raison d’une prise quotidienne le matin à jeun, pour soutenir la production hormonale naturelle.


📋 Avant toute supplémentation prolongée :


Un bilan thyroïdien est recommandé. Il consiste à mesurer, par prise de sang :


  • Le taux de TSH (hormone stimulant la thyroïde) sécrétée par l’hypophyse

  • Les taux de T3 et T4 libres

  • Éventuellement les anticorps antithyroïdiens, en cas de suspicion d’atteinte auto-immune


🩺 Et si vous êtes déjà sous traitement thyroïdien ?


Les personnes suivant un traitement substitutif (ex. : Lévothyrox) peuvent, dans certains cas, associer une supplémentation en iode, notamment si l’origine du dysfonctionnement thyroïdien est une carence minérale.

Toutefois, ce type d’association doit toujours être fait sous supervision médicale, pour éviter une surstimulation de la thyroïde ou une interaction avec le traitement en cours.


⛔️ Contre-indications et précautions d’usage


❌ Quand faut-il éviter la prise d’iode ?


  • En cas d’hyperthyroïdie avérée, où la glande fonctionne déjà de manière excessive. L’apport d’iode risque d’amplifier la production hormonale et d’aggraver les symptômes :


    • Palpitations

    • Amaigrissement rapide

    • Sautes d’humeur

    • Insomnie

    • Sensation de chaleur excessive


  • En cas d’allergie à l’iode, identifiable par une intolérance aux fruits de mer, ou à l’air marin (irritations, toux, troubles digestifs).


✅ Alternatives en cas d’intolérance :


Des plantes stimulantes thyroïdiennes sans iode peuvent être envisagées :


🌊 Où trouver naturellement de l’iode ?


L’iode est un oligo-élément naturellement présent dans les milieux marins. Il est donc plus abondant dans certains aliments d’origine marine :


  • Algues marines (kelp, fucus, wakamé)

  • Fruits de mer (huîtres, moules, crevettes)

  • Poissons de mer (cabillaud, maquereau, morue)

  • Sel marin iodé (à consommer avec modération)


🔬 En complémentation naturelle :


  • Fucus vésiculeux : algue brune riche en iode, utilisée dans notre formule Triplex Thyroïde

  • Iode ionisé : forme très assimilable, disponible dans des solutions comme Thyroïdion (Laboratoire Catalyons)


🧠 Et si le problème vient du système immunitaire ? Le cas de la thyroïdite d’Hashimoto


La thyroïdite d’Hashimoto est une maladie auto-immune dans laquelle le système immunitaire attaque la thyroïde, entraînant à terme sa dégénérescence et une hypothyroïdie permanente.

Les causes sont complexes et encore mal élucidées, mais des facteurs environnementaux comme l’accident nucléaire de Tchernobyl et la pollution environnementale sont suspectés d’avoir contribué à une hausse significative des cas en Europe.

Dans ce contexte, l’apport en iode doit être étroitement surveillé, car il peut parfois aggraver l’inflammation auto-immune.


🌿 Solutions complémentaires :


  • Huile de nigelle (Nigella sativa) : régulatrice de l’immunité

  • Extrait de bourgeon de vigne vierge (gemmothérapie) : modulateur immunitaire


⚠️ L’accompagnement médical est ici indispensable, et les compléments doivent être utilisés en complément, jamais en substitution du traitement prescrit par un endocrinologue.


🍽️ Alimentation et thyroïde : ce qui aide et ce qu’il faut éviter


✅ Aliments favorables à la thyroïde :


  • Betterave rouge

  • Ananas

  • Fruits de mer et algues

  • Sauge et romarin (stimulants naturels)


❌ Aliments goitrigènes (inhibiteurs de la fonction thyroïdienne) :

Ces aliments peuvent freiner l’absorption de l’iode ou perturber la synthèse hormonale, surtout s’ils sont consommés crus et en excès :


  • Chou

  • Brocoli

  • Navet

  • Radis

  • Ail

  • Oignon


🛒 Besoin de produits pour soutenir votre thyroïde naturellement ?


Nous conseillons des compléments alimentaires à base d’iode, de fucus, et de plantes adaptogènes pour aider votre thyroïde à retrouver son équilibre.


🔹 Thyroïdion (Catalyons) : iode ionisé à haute biodisponibilité

🔹 Bourgeon de romarin, chêne ou séquoia : stimulateurs hormonaux doux


📍 Et si vous ressentez le besoin d’un accompagnement personnalisé, notre service de consultation en naturopathie est à votre disposition.


✅ En résumé :


L’iode est indispensable au bon fonctionnement de la thyroïde, mais il doit être apporté avec discernement, en fonction de vos besoins, de vos symptômes, et de votre bilan médical. Une supplémentation bien conduite peut révéler tout le potentiel de votre métabolisme, renforcer votre énergie, et vous aider à retrouver un fonctionnement hormonal plus stable et naturel.


Pour en savoir plus sur l'iode, vous pouvez aussi découvrir cette vidéo de notre chaine YouTube (abonnez vous gratuitement) :



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