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Mincir efficacement

À l'approche du printemps, les régimes minceur prolifèrent, promettant des résultats miraculeux pour sculpter la silhouette estivale. Cependant, ils négligent souvent les différentes causes des problèmes de poids. Pour une perte de poids durable et efficace, il est essentiel d'adopter une approche individualisée qui prend en compte les spécificités de chaque individu. Découvrez comment adapter votre alimentation à votre terrain métabolique pour atteindre vos objectifs de manière personnalisée et durable.

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Il est essentiel de comprendre les trois types de terrain métabolique pour réussir votre programme de perte de poids. Chacun de ces types – hypercalorisme, déséquilibre hormonal, rétention d'eau et de toxines – requiert une approche spécifique. Les régimes standard ne conviennent pas automatiquement à tous les individus. Pour des résultats optimaux, il est crucial d'adapter votre plan alimentaire en fonction de votre type de terrain métabolique. Voici comment personnaliser votre stratégie pour une perte de poids efficace et durable.

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L’hypercalorisme : réduire la ration calorique pour une alimentation équilibrée

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L'hypercalorisme survient lorsque notre apport calorique dépasse nos besoins énergétiques. Normalement, les calories que nous consommons fournissent l'énergie nécessaire à notre organisme, en particulier à nos muscles et à nos nerfs, qui sont les principaux consommateurs de glucose. Si nos dépenses énergétiques sont inférieures à notre apport calorique, l'excès de calories est stocké sous forme de graisse dans les tissus adipeux, entraînant un surpoids ou une obésité.

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Les aliments les plus riches en calories sont les féculents, riches en amidon, une grosse molécule qui se décompose en glucose. Les sucres simples et les graisses saturées, comme le beurre, le porc, le mouton, l'arachide, la noix de coco, la graisse de palme et surtout les graisses hydrogénées des produits industriels, sont également très caloriques. La combinaison la plus néfaste associe les féculents ou les sucres simples aux lipides tels que les graisses saturées, car le glucose provenant des féculents ou des sucres simples est utilisé en priorité par les tissus, tandis que les graisses saturées sont stockées dans les tissus adipeux. Cela inclut les aliments frits riches en amidon, les pâtisseries, les viennoiseries et des associations comme le pain et le fromage.

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Pour contrer l'hypercalorisme, un régime hypocalorique est recommandé, consistant à réduire la consommation d'aliments riches en glucose et en graisses saturées. Cependant, il est important de ne pas aller dans l'extrême opposé en éliminant complètement les féculents, les sources de sucre rapide et les graisses saturées, car cela peut entraîner des carences nutritionnelles. En particulier, en cas de carence en glucides, le foie peut transformer certains acides aminés en glucose pour maintenir la glycémie nécessaire au métabolisme, ce qui limite la disponibilité des acides aminés pour la synthèse des protéines. Ainsi, un régime hyper protéiné ou hypocalorique, en supprimant les glucides, peut conduire à une carence en protéines, entraînant des problèmes tels que l'anémie et la fonte musculaire. De plus, un régime hyper protéiné peut surcharger les reins avec des purines.

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Dans le cas de l'obésité, la ration de féculents farineux par repas devrait être limitée à 50 grammes, et la consommation de graisses saturées peut être réservée au petit-déjeuner, qui est le repas le plus énergétique de la journée en raison des besoins de l'organisme à ce moment-là. De plus, il faudra éviter la sédentarité, et plutôt favoriser une activité physique, telle que la marche, la natation ou la gymnastique douce par exemple.

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L’obésité et le surpoids d’origine hormonale

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De nombreuses personnes en surpoids peuvent suivre divers régimes hypocaloriques sans voir la moindre perte de poids, car leur problème découle principalement d'un dysfonctionnement thyroïdien.

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En effet, la thyroïde produit une hormone appelée thyroxine, composée d'iode et de tyrosine, des éléments provenant des protéines. Cette hormone joue un rôle essentiel dans la stimulation du métabolisme de base des cellules de notre corps. Ainsi, une carence thyroïdienne entraîne une diminution de la dépense énergétique, réduisant la production d'énergie chimique et physique sous forme d'ATP, résultant de la respiration cellulaire. Les individus souffrant d'hypothyroïdie ont donc un métabolisme ralenti, brûlant moins de calories que la normale. Dans ces cas, un régime amincissant traditionnel est souvent inefficace. Au contraire, il est crucial d'intégrer des aliments riches en iode et de limiter ceux qui sont défavorables à la thyroïde.

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Parmi les sources alimentaires riches en iode, on trouve les fruits de mer crus, les algues marines, l'ananas et la betterave rouge. En outre, certains aliments comme le romarin, les champignons et la sauge peuvent stimuler l'hypophyse, qui à son tour stimule la thyroïde. Vous pouvez aussi prendre des compléments alimentaires iodés, comme le fucus, notamment dans le Phytotriplex thyroïde. Ce sera de bons compléments d'un régime alimentaire, capables de bien brûler les matières grasses et les sucres.

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En revanche, il est recommandé d'éviter le soja et les autres légumineuses car ils contiennent des isoflavones, des composés qui inhibent la thyroïde. De même, les aliments riches en composés soufrés, tels que les crucifères (choux, choux-fleurs, brocolis), les radis, le cresson, la moutarde, le navet, ainsi que les alliacées (poireau, ail, oignon, etc.), doivent être évités car ils peuvent également nuire à la fonction thyroïdienne.

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Il existe aussi un autre type de dérèglement hormonal, auquel on ne pense pas souvent. Cela concerne la ghréline et la leptine, deux hormones stomacales qui règlent notre appétit. Si la ghréline ouvre notre appétit, la leptine donne la sensation de satiété. Parfois, l'hormone de la satiété est produite insuffisamment, et parfois, c'est la ghréline qui se déclenche trop rapidement. Cela peut pousser la personne au grignotage entre les repas, ou à se suralimenter au cours des repas. Dans ce cas, il sera utile de prendre un régulateur de l'appétit, tel que l'extrait de bourgeon de figuier.

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L’obésité et le surpoids  par rétention d’eau et de toxines

 

Il peut sembler surprenant, mais une surconsommation d'eau peut effectivement entraîner une prise de poids. Principalement chez les femmes, la présence de toxines dans la lymphe, le liquide qui entoure nos cellules, peut provoquer une rétention d'eau, comme si le corps cherchait à diluer la toxémie. Cette rétention peut résulter de mauvaises habitudes alimentaires, de facteurs externes tels que le tabac ou les médicaments, ou encore d'un dysfonctionnement du foie, chargé de neutraliser les toxines, et des reins, chargés d'éliminer les toxines neutralisées et l'excès d'eau.

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Chez les femmes, ce trouble est souvent associé à la cellulite et peut se manifester par des problèmes veineux, car les veines deviennent fragiles lorsque le sang veineux est chargé de toxines et donc d'eau. Dans ce cas, il est important de ne pas boire de manière forcée, mais de consommer de l'eau uniquement en cas de soif. En buvant de force, on ingère de l'eau non sollicitée par l'organisme, ce qui nécessite alors son élimination. Si le corps est déjà saturé de toxines, cet excès d'eau n'est pas éliminé par les reins mais stocké.

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Si les reins sont affaiblis (indiqué par un gonflement des jambes, des mains, des paupières, une oligurie, etc.), il est recommandé de boire de l'eau peu minéralisée, de source, car les eaux trop riches en minéraux apportent des sels minéraux peu assimilables qui doivent être éliminés par les reins, les surchargeant ainsi. De plus, les aliments diurétiques comme la betterave, le céleri, le poireau, l'oignon, l'ail, le panais, le pissenlit, la poire, l'ananas, les algues marines et la pomme de terre devraient être privilégiés.

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En cas de fragilité hépatique (due à des séquelles d'hépatite, des difficultés digestives liées aux graisses, une exposition à des toxiques, etc.), il est conseillé de favoriser les aliments drainants tout en évitant autant que possible les aliments toxiques pour le foie.

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Dans cette optique, parmi les aliments favorables au foie, on peut citer principalement les radis, le pissenlit, l'oignon, les endives, la chicorée, les salsifis, la groseille, le citron, la pomme, le raisin, la poire, le romarin, le curcuma, le safran et le gingembre.

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En revanche, il est déconseillé de consommer des légumineuses, des champignons, du porc, du mouton, des charcuteries, du chocolat, du café, des plats en sauce, du vin blanc (qui est généralement riche en purines, bien que les raisons exactes nécessitent encore des recherches approfondies), ainsi que des asperges et de l'artichaut en cas de faiblesse rénale.

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La dimension psychologique

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Mais attention, si ces stratégies fonctionnent bien, il faut aussi prendre en compte l’origine psychologique qui conduit à compenser par la surconsommation d’aliments caloriques (grignotage ou autre) ou toxiniques (alcool, aliments gras, etc.). Le réglage alimentaire doit donc s’inscrire dans une prise en compte globale du surpoids). C'est là qu'il sera utile de recourir aux élixirs floraux du docteur Bach, pour traiter les addictions à la nourriture, et notamment au sucre. Pour perdre du poids, il sera aussi utile de venir en consultation de naturopathie, pour une prise en charge individualisée de votre problématique.

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Citrus Fruits
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