Tiques et maladie de Lyme : comment les éviter et se protéger naturellement grâce aux huiles essentielles

Aujourd’hui, les tiques sont devenues un véritable fléau sanitaire. Autrefois confinées à certaines zones rurales ou forestières, elles sont désormais présentes dans toutes les régions de France, y compris dans les jardins, les parcs urbains ou encore sur les sentiers de promenade. Ces petits acariens, de la famille des arachnides, s’agrippent à la peau pour se nourrir de sang… mais au passage, ils peuvent transmettre des agents pathogènes dangereux pour la santé.

Parmi les menaces les plus connues figure la maladie de Lyme, une infection complexe et parfois invalidante. Heureusement, il existe des moyens naturels de se protéger efficacement, notamment grâce à certaines huiles essentielles, à des mesures préventives simples, et à un bon soutien du système immunitaire.

Pour prendre un RDV en naturopathie, appelez au 06 83 34 84 76

La tique : un minuscule parasite aux conséquences sérieuses

Malgré sa petite taille, la tique peut être porteuse de graves maladies. Lorsqu’elle pique, elle insère son rostre dans la peau pour aspirer le sang. C’est à ce moment qu’elle peut transmettre des bactéries (comme Borrelia, responsable de la maladie de Lyme) ou des virus (arbovirus) directement dans le sang.

Ce qui rend la tique si redoutable, c’est qu’elle peut rester accrochée plusieurs heures, voire plusieurs jours, sans provoquer de douleur immédiate. Souvent, on ne se rend compte de sa présence qu’une fois la zone déjà infectée.

La maladie de Lyme : un danger grandissant

La maladie de Lyme, ou borréliose de Lyme, est causée par une bactérie de type Borrelia, appartenant à la famille des spirochètes. Cette infection peut entraîner des symptômes très variés, souvent trompeurs :

• Phase initiale : quelques jours ou semaines après la piqûre, on observe parfois une éruption cutanée (érythème migrant) autour de la zone mordue, accompagnée de fièvre ou de courbatures.

• Phase secondaire : si la bactérie se propage, elle peut atteindre les muscles, les articulations, le système nerveux ou même le cœur. Fatigue intense, douleurs articulaires, troubles neurologiques, voire paralysies partielles peuvent apparaître.

• Phase chronique : mal diagnostiquée ou mal traitée, la maladie peut évoluer vers une forme chronique, mimant des maladies auto-immunes comme la polyarthrite rhumatoïde, la sclérose en plaques ou le lupus.

  
  

Plus inquiétant encore, il existe plusieurs souches de Borrelia, certaines plus virulentes que d’autres, et la réponse du corps dépend fortement de l’état du système immunitaire. C’est pourquoi les naturopathes insistent sur l’importance du « terrain » : plus notre terrain est fort, plus notre organisme peut résister aux infections.

Autres risques : les arbovirus transmis par les tiques

Moins connus du grand public, les arbovirus transmis par les tiques (comme le virus de l'encéphalite à tiques) sont également préoccupants. Ces virus peuvent affecter le système nerveux central, entraînant des complications neurologiques parfois graves. Il est donc essentiel d’adopter une stratégie préventive complète pour éviter d’être piqué.

Huiles essentielles : une stratégie naturelle efficace contre les tiques

Certaines huiles essentielles possèdent des propriétés répulsives, antiseptiques et même insecticides naturelles. Utilisées correctement, elles peuvent non seulement éloigner les tiques, mais aussi désinfecter une zone piquée et aider à l’extraction de la tique.

Mode d’emploi en cas de piqûre :

1. Désinfecter la zone autour de la tique :Appliquez localement un mélange d’huiles essentielles de ravintsara, tea tree (arbre à thé) et lavande vraie autour de la tique. Cela permet de désinfecter la peau sans provoquer la panique de la tique (ce qui pourrait la faire régurgiter des agents pathogènes dans la plaie).

2. Appliquer les huiles directement sur la tique :Une fois la peau désinfectée, appliquez les mêmes huiles essentielles directement sur le corps de la tique. Cela la tue en douceur, tout en évitant qu’elle libère sa salive infectée dans le sang.

3. Retirer la tique avec précaution :Utilisez un tire tique (disponible en pharmacie) pour retirer la tique délicatement sans l’écraser. Si vous n’en avez pas, laissez la tique se détacher naturellement après quelques heures : les huiles essentielles facilitent souvent son décrochement spontané.

   
   

Renforcer son immunité après une piqûre de tique

Même si la tique est retirée proprement, il est prudent de renforcer son système immunitaire dans les jours qui suivent, afin d’aider l’organisme à éliminer les éventuels agents infectieux.

Les alliés naturels post piqûre :

• Reishi (Ganoderma lucidum) :Ce champignon médicinal renforce la réponse immunitaire en stimulant les lymphocytes T4 et la production de cytokines. Il aide le corps à produire davantage d’anticorps pour neutraliser les bactéries pathogènes.

• Propolis :Antibiotique naturel issu de la ruche, elle possède des propriétés antimicrobiennes remarquables, utiles en cas de borréliose naissante.

• Zinc + Germanium + Vitamine C naturelle (acérola) :Cette combinaison dynamise le système immunitaire et protège les cellules du stress oxydatif lié à une infection.

• Héricium (Hericium erinaceus) :Ce champignon soutient la régénération nerveuse et renforce les fonctions du système nerveux, souvent mis à mal en cas d’infection.

• Cordyceps :Adaptogène puissant, il stimule les fonctions musculaires et soutient l’organisme en période de fatigue ou de convalescence.

  
  

Et si vous suspectez une infection ?

En cas de doute ou de symptômes persistants (fatigue inexpliquée, douleurs articulaires, troubles neurologiques…), il est recommandé d’effectuer un test de dépistage de la maladie de Lyme. Certains laboratoires spécialisés en Allemagne proposent des tests plus sensibles que ceux disponibles en France.

Prévention : éviter les tiques au quotidien

Le meilleur moyen d’éviter les complications liées aux tiques reste bien sûr de ne pas se faire piquer. Voici quelques conseils pratiques :

En balade ou en forêt :

• Évitez les zones à risque : hautes herbes, fougères, genêts, lisières de bois.

• Portez des vêtements couvrants : pantalon long, manches longues, chaussettes montantes.

• Rentrez les bas du pantalon dans les chaussettes pour limiter l'accès à la peau.

• Préférez des couleurs claires pour repérer plus facilement les tiques.

• Appliquez de l’huile essentielle de lavande vraie ou de géranium rosat sur les chevilles, poignets, cou, et autres zones exposées. Ces huiles sont naturellement répulsives et très efficaces contre les tiques.

  
  

Au retour de promenade :

• Inspectez soigneusement votre corps (cuisses, creux des genoux, aisselles, cuir chevelu…).

• Examinez également vos animaux de compagnie, qui peuvent transporter des tiques dans la maison. Attention, sur un animal de compagnie, on ne met pas d'huiles essentielles, trop dangereuses pour eux.

  
  

À savoir : l’altitude protège naturellement

Les tiques ne vivent pas à toutes les altitudes. En général, on considère qu’au-dessus de 1500 mètres d’altitude, les tiques sont absentes. Si vous randonnez en haute montagne, vous êtes donc naturellement à l’abri… mais pour toutes les autres balades, la vigilance s’impose.

En résumé : que retenir pour éviter les tiques ?

✅ Évitez les zones infestées✅ Portez des vêtements adaptés✅ Utilisez des huiles essentielles répulsives✅ Inspectez votre corps après chaque sortie✅ En cas de piqûre : désinfectez, retirez, et soutenez l’immunité✅ Faites un test en cas de doute.

Pour aller plus loin, vous pouvez visionner notre vidéo explicative sur notre chaine YouTube de naturopathie (abonnez vous gratuitement).

N'hésitez pas à nous consulter en naturopathie pour un accompagnement personnalisé si vous êtes souvent exposé aux tiques ou sujet à des symptômes post piqûre.